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Test : Out There Somewhere

Il y a peu, nous vous présentions le jeu Out There Somewhere et nous vous annoncions sa sortie pour le 21 février 2012. Après avoir contacté les développeurs du studio brésilien Miniboss, nous avons obtenu une version du jeu afin de réaliser un test en exclusivité, avant sa sortie sur plates-formes de téléchargement légal (desura, voire steam éventuellement). Voici donc quelles ont été nos impressions, dans un test aux petits oignons, concocté pour les lecteurs de Game Sphere.

Out There Somewhere 5 Test : Out There SomewhereParmi la pléthore de jeux de plates-formes sortis ces derniers temps, l’attention que monopolisent les ténors du jeux vidéo indépendant ainsi que la tenue de l’Indépendant Game Festival en ce moment même, certains petits studios ont bien du mal à se faire connaitre. En effet, il aura fallu que Pedro Medeiros – également connu sous le pseudo @saint11 – interpelle Indiegamemag.com via twitter pour faire connaitre son jeu ainsi que sa date de sortie, le 21 février.

Out There Somewhere est un jeu de plates-formes old school qui rappellera à certains les premières gloires du jeu vidéo PC et console. En effet, c’est ce que que Pedro Medeiros et Amora B. – les deux co-fondateurs du studio Miniboss - souhaitent insuffler à leur jeu: un esprit définitivement 90′s.

Lors des premiers instants du jeu, on apprend à travers la cut-scene introductive que l’on incarne un astronaute nommé Yuri qui part à la recherche de son ennemi juré Grigori sur une planète inconnue. Ce dernier prévoyant d’attaquer la planète natale du héros, Yuri grimpe alors dans son vaisseau et part à sa rencontre.

Les premières minutes du jeu supprennent quelque peu, car alors que l’on s’attendait à un jeu de plates-formes old school, nous voilà balancés dans une bataille spatiale jouable sous forme de shooter. Désemparé, le joueur essayera de se débattre tant bien que mal, mais son vaisseau finira quoiqu’il arrive en pièces détachées, après s’être écrasé sur une planète inconnue. Détruit, le vaisseau de Yuri demande certaines réparations, c’est pourquoi ce dernier décide de partir à la recherche de ce dont il a besoin.

Out There Somewhere 6 Test : Out There Somewhere

C’est ici que le vrai « jeu de plates-formes old school » commence. On découvre un Yuri au déplacements fluides et à la maniabilité affutée. Se déplacer, sauter et manier le Teleport Gun se révèle être très précis, procurrant ainsi au joueur un sentiment de confort de jeu très appréciable. On apprend également très rapidement à se servir du Teleport Gun. Le simple fait de l’utiliser une seule fois vous convaincra qu’il fonctionne sur un principe bien différent de celui de Portal. En effet, le Teleport Gun, comme son nom l’indique permet de tirer un projectile et de vous téléporter à l’endroit où le tir est entré en contact avec une surface. Attention cependant aux types de textures/surfaces que vous visez, certains murs laisseront passer vos tirs à travers ou d’autres les feront rebondir. A celà, ajoutez les 3 différents types de lasers – rouge (qui annule la téléportation), bleu (qui sert de mur, sur lequel on peut se téléporter) et vert (qui fait remonter votre tir droit jusqu’au plafond) – et vous avez un gameplay riche, intéressant et proposant un challenge modéré. En effet, même si le jeu requiert une certaine habilelé et capacité d’anticipation (pour la deuxième moitié du jeu), la plupart des joueurs ayant déjà surmonté l’extrême difficulté de certains titres indépendants, restera sur sa faim. Cela dit, pour qu’ils ne soient pas trop en reste non plus, les développeurs ont réparti sur la planète une dizaine de « Abandonned core » que vous devrez collecter si vous souhaitez ne pas trop trimer lors de l’affrontement avec le boss final.

Du point de vue purement graphique, Out There Somewhere n’est pas « beau » selon les standards actuels, mais possède un charme indéniable qui rend cette aventure, bien que trop courte, excellente. Il est clair que le manque de longueur du titre reste extrêmement frustrant vu sa qualité, mais il n’arrivera cependant pas à entacher le sérieux et le travail soigné que nous livrent les deux développeurs de chez Miniboss. Nous rajouterons également une mention spéciale à la bande son qui – comme les graphismes – fait référence aux jeux des années 90, et est d’un très bon niveau.

Résumé

Les +Les -
Son charme visuel, un gameplay efficace, une bande son qui ravira les fanséventuel manque de challenge pour les plus expérimentés, très/trop court
Score du jeu :
83%

Le jeu est actuellement en précommande sur le site de Miniboss, pour la modique somme de 4.99$, et certains exemplaires pourront être très surement remportés à l’issue de concours organisé par Game Sphere.


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4 Commentaires

Laisser un commentaire
  1. MauvaisVitrier
    16 février 12, 8:05

    Vous pouvez en attendant la sortie du jeu, et la mise en concours de plusieurs exemplaires, aller voir sur leur site les autres jeux qu’ils ont développés. La plupart lors de concours, et créés en 48h.
    http://studiominiboss.com

    (répondre)
  2. 22 février 12, 11:02

    AHAH

    http://www.neogaf.com/forum/showthread.php?t=463038

    « Also, first written review … is in french =P »

    (répondre)
  3. MauvaisVitrier
    22 février 12, 12:26

    Ohoh ! Game Sphere traverse nos frontières. Cela dit, je me demande si j’ai pas vu des aperçus en portugais avant mon test :O

    (répondre)
  4. Bruno Aleixo
    27 février 12, 6:52

    Par toutatis, ces jeunes de Miniboss ils sont sagaces, je vous dis!

    (répondre)

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