Ne perdez pas le fil ! ASV ? Cui cui La télé Game Sphere

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Il y a un an se tenait à Lyon la première édition de l’Indie Games Play, un événement offrant aux développeurs indépendants l’opportunité de présenter leurs projets au public et à la presse. Un an plus tard, IGP remet le couvert pour une troisième édition (la seconde s’étant déroulée à Paris). Vous n’aviez pas la chance d’y être ? Séchez vos larmes car Game Sphere était présent et vous propose de vous en faire un compte rendu détaillé.

Cette troisième édition de l’IGP avait de quoi faire baver. 14 studios, 16 jeux en présentation une foule de développeurs passionnés et désireux de partager leurs créations avec un public de joueurs et ce, dans un contexte idéal. En effet, c’est dans les locaux de l’école d’art de Bellcour que ce beau monde s’est réuni autour d’une même passion : le jeu vidéo indépendant.

 

Des avions et des boss

Avant l’ouverture pour le grand public, nous avons eu la chance de rencontrer chacun de ces studios en tête à tête et de nous essayer à leurs jeux.

Le premier d’entre eux est BOMB, un jeu de combat aérien axé arcade pourvu d’un mode aventure et qui est d’ores et déjà en accès anticipé sur la plate-forme Steam. Si le joystick est, de l’aveu des deux développeurs du studio Moustache en charge du projet, fortement recommandé pour profiter au maximum du gameplay, il est bien évidemment possible de jouer à la manette. Bien que graphiquement, BOMB soit magnifique, c’est principalement le character design qui aura retenu notre attention.

Dans la catégorie des titres audacieux, nous pouvions trouver Isbarah, du studio parisien Leikir. Le principe est un mélange plate-forme et shoot’em up saupoudré d’un univers très « manga ». Aux commandes d’une héroïne douée de pouvoirs tels que le ralentissement du temps ou la possibilité de dresser des murs protecteurs, l’objectif est d’affronter une succession de boss tous plus monstrueux et épiques les uns que les autres.

Isbarah

Isbarah

 

Un shooter et de la peinture

Si Isbarah peut se vanter d’un gameplay atypique et exotique, il en est de même pour Drifting Lands, du studio Alkemi. Si le shoot’em up est de nouveau au cœur des mécaniques de jeu, c’est du côté du hack’n slash que les quatre développeurs sont allés puiser leur inspiration. La version actuelle de Drifting Lands propose de traverser deux magnifiques niveaux hauts en couleur et d’affronter des vagues d’ennemis. L’originalité ici et d’offrir au joueur la possibilité de constituer son build de compétences, du dash au canon explosif en passant par le soin. Pour le moment, la version alpha (disponible en téléchargement gratuit sur Steam) ne propose qu’une partie des nombreuses features sur lesquelles travaille le studio. Un jeu à surveiller de très près.

Splasher, pour sa part, est un jeu de plate-forme très coloré et qui utilise la peinture en tant que mécanique de gameplay. Chaque couleur a des propriétés différentes : le rouge pour adhérer aux parois, le jaune pour rebondir… Si de base, le héros possède un canon à eau, il lui faudra explorer d’énormes usines pour découvrir de nouvelles peintures, libérer ses amis retenus prisonniers puis détruire tout ce qu’il sera possible de détruire.

Splasher

Splasher

Des sacs à viande et des zombies

Wild Factor venait pour sa part avec deux jeux : Freaking Meatbags et Machavillain. En ce qui concerne le premier titre, il s’agit d’un jeu de stratégie tout de pixel art vêtu qui vous place aux commandes d’un robot venu asservir la race humaine. Si chaque humain sous votre contrôle a des caractéristiques qui lui sont propres, il sera par la suite possible de les fusionner avec de l’ADN afin de créer des transhumains beaucoup plus utiles au développement de la base. L’originalité de Freaking Meatbags est d’alterner les phases de gestion avec des phases d’action.

Machavillain est un jeu d’un tout autre style puisqu’il s’agit de gérer une maison de film d’horreur. Ainsi, à la manière d’un Dungeon Keeper, vous devrez vous occuper de vos effroyables créatures afin qu’elles soient heureuses et épanouies. Mais bien entendu, puisqu’il s’agit d’un film d’horreur, vous aurez régulièrement la visite d’étudiants désireux de se faire quelques frayeurs. Il s’agira pour vous d’inciter vos créatures à croquer les curieux sans oublier toutefois de respecter les codes de l’épouvante.

Freaking Meatbag

Freaking Meatbag

De la réalité virtuelle et de la cassette vidéo

Le 6 décembre de l’année dernière est sorti Shufflepuck Cantina Deluxe, une simulation de air-hockey transposée dans un univers de science-fiction façon cantina de Star Wars. Si le jeu date d’un peu moins d’un an, le studio Agharta présentait ici une version compatible avec l’Oculus Rift DK2, qui en plus de posséder une meilleure résolution que le DK1, gère désormais la position du corps du joueur, ce qui permet par exemple de se pencher sur un détail particulier, ici en l’occurrence l’environnement (la table d’air-hockey, l’interface de navigation…). C’est réellement bluffant et complètement immersif, bien qu’il s’avère frustrant de ne pas pouvoir toucher les menus avec les mains plutôt qu’avec la souris, ce qui sera certainement possible dans un avenir proche.

Replay, VHS is not dead de Neko Entertainment, est un puzzle plate-forme qui propose au joueur de réparer un ensemble de cassettes vidéo abimées en rejouant les scènes manquantes. Cette idée fait bien entendu immédiatement penser au film de Michel Gondry, « Soyez sympa rembobinez ». Le gameplay en lui-même est fortement inspiré de Braid puisqu’il est possible de rembobiner le temps afin de résoudre les énigmes qui s’annoncent plutôt corsées. Quatre mondes seront jouables et le jeu devrait sortir début 2015 sur PC, Mac et Linux.

Shufflepuck Cantina Deluxe

Shufflepuck Cantina Deluxe

 

Une guerre et un renard

Post Human W.A.R. est un tactical au tour par tour et jouable sur navigateur qui permet d’incarner trois factions et de s’affronter à coup de rats mutants, d’orang-outan samouraï et de frigos revanchards dans un monde où l’humanité, comme le nom du jeu l’indique, a complètement disparu. Si pour le moment, Post Human W.A.R. n’en est qu’à sa version alpha, il est possible de de devenir testeur et ainsi aider le studio Chahut à finaliser leur projet. Pour le moment, le jeu se révèle amusant bien qu’exigeant (c’est un jeu de stratégie après tout). Les affrontements seront en 1v1 et un système de matchmaking sera mis en place pour affronter des joueurs de son niveau.

Enfin, le dernier jeu que nous souhaitions vous présenter est Seasons After Fall, du studio Swing Swing Submarine, un jeu d’aventure qui a déjà fait beaucoup parler de lui en raison de sa direction artistique sublime. Il faut bien l’admettre, sa réputation n’est pas volée, Seasons After Fall nous a enchantés. Aux commandes d’un étrange renard aux yeux lumineux, le jeu invite à la découverte et à l’exploration. Si quelques énigmes parsèment les niveaux, il s’agit avant tout de traverser agréablement les tableaux sans être sanctionné pour ses erreurs. La feature la plus marquante est la possibilité de changer de saison et de passer de l’automne à l’hiver en un clin d’œil.

Seasons After Fall

Seasons After Fall

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